Souvenir : errance temporelle

Souvenir : escaliers, planchers, portes, murs… savez-vous ce qu’il en coûte aux accents d’une bâtisse abandonnée de revenir d’entre les morts avec seulement quelques murmures ?
Une seule imagination n’est pas suffisante pour justifier qu’on les tire de leur sommeil.

Écoutez ce que le souvenir des angles seyants ont à vous dire. Laissez-vous pénétrer par les couleurs dépareillées d’un espace abandonné racontant comment il en est venu à se flétrir.
D’une existence pleine de vie, témoin des rires, des pleurs et des cris, ce lieu en dehors du temps n’a plus que les contours, traces, restes de peinture dont le sursis vit pour quelques instants à rebours.

Rendez hommage, en posant les yeux ici et là, aux faux espoirs et vraies prières qui ont un jour été adressées depuis un lit, une table, un miroir à l’au-delà.

Revivez ici la fierté accompagnant l’inscription au mur d’une trace qui accumule, centimètre après centimètre, la mémoire de l’épanouissement.
Offrez des yeux grands ouverts à la musique qui a pu s’échapper d’une porte donnant sur un monde révolu, une lumière jetée sur des évènements aujourd’hui inconnus.
Ne laissez pas la mémoire d’un lieu abandonné perdre tout sens en ignorant l’émerveillement qu’un esprit peut vivre, en contemplant, derrière l’abandon, des détails doucereux qui vous rendront ivres.

Ivre d’émotion, ivre d’évasion, nourri par un ailleurs dont la dernière rançon est de pouvoir s’offrir tout entier au lecteur qui sait poser les yeux là où jadis, peut-être, on conversait, rêvait et dansais sur l’air d’un temps rieur et ses chansons.

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